Inventions
AIGUILLES
18 000 av. JC
Les premières aiguilles en os date de la Préhistoire et servaient pour assembler et coudre les peaux d'animaux.
Au XVIIe s les aiguilles deviennent en métal. Producteurs principaux : Allemagne , Angleterre, France.
BAGUE CARTIER
1925
A l'origine, elle fut réalisée dans une combinaison de platine, d'or rouge et d'or jaune. On lui adjoint la même année un bracelet dans le même esprit, qu'une célèbre décoratrice américaine,
Elsie de Wolfe, est la première à acheter.
Quant à la bague, elle connaît immédiatement un succès sans équivoque.
C'est le poète Jean Cocteau, artiste éclectique, à la fois écrivain (Les enfants terribles, ...), auteur de théâtre, cinéaste (L'Aigle à deux têtes, la Belle et la Bête...), mais aussi peintre et
dessinateur, et élu à l'Académie française en 1955 (il demanda d'ailleurs à Cartier de réaliser son épée d'Académicien qu'il dessina lui-même), qui est à l'origine de cette création. En 1924, il
demande à son ami Louis Cartier, rencontré pendant la guerre de 14 dans un hôpital militaire, de réaliser une bague " triplement saturnienne " aux trois anneaux de platine, or rouge et or
jaune...
Il en devient aussitôt l'un des plus célèbres ambassadeurs, en l'adoptant avec enthousiasme (il en possède même deux, qu'il porte à l'auriculaire) et en l'offrant à son ami et amant, l'écrivain
prodige Raymond Radiguet, auteur du Diable au corps. Cocteau imprègne le bijou de son imaginaire foisonnant et contribue à sa légende dès sa création. Il dira au sujet de cette bague que Cartier
est un, " magicien subtil ", qui fait tenir " de la lune en morceaux sur du soleil en fil". Fidèle de la marque et de "sa" bague, il l'offrira à d'autres proches au cours de sa vie
(notamment à la princesse russe Natalia Paley avec qui il a eu une liaison).
Cocteau voyait donc dans ces trois anneaux une référence aux anneaux de la planète Saturne, mais les interprétations symboliques de ce bijou d'exception sont riches et multiples. L'or gris remplace le platine et la bague du poète, gage d'amour par excellence, devient la célèbre bague "Trois anneaux, trois ors", riche en significations : l'or jaune pour la fidélité, l'or blanc pour l'amitié et l'or rouge pour l'amour. Outre-Atlantique, on interprète d'ailleurs ces symboles de façon légèrement différente, comme les trois stades de la relation amoureuse : le jaune pour l'amitié, le rouge pour la passion, le blanc pour la fidélité...
BAS
1594
Au Moyen Age, le bas tel qu'on le connaît n'existait pas. On portait alors des sortes de caleçons en tissu enveloppant le pied.Le bas à proprement parler a fait son apparition en 1594 lorsqu'un Anglais, William Rider,eut l'idée de confectionner un caleçon en séparant le haut du bas, et en tricot. Les bas étaient généralement réalisés en soie et étaient d'un grand luxe. C'est Henri II, en France qui en porta le premier pour le mariage de sa soeur Marguerite en 1559.
Le bas tricoté mécaniquement est arrivé avec l'invention du métier à tricoter les bas vers 1589. L'invention de ce métier serait due encore à un Anglais, William Lee, mais rien n'est moins sûr. Ce métier arriva en France en 1600. Les premiers métiers ne fournissaient que des bas unis mais très vite furent fabriqués des bas à motifs, chinés, à côtes ou à fleurs.Aux bas de laine, succédèrent à partir de 1685, des bas en fil de coton que l'on appelait "bas de Barbarie", de couleur blanche ou chinés. Sous la Révolution, la couleur changea et on ne porta plus alors que des bas noirs.
BAS NYLON
1936
Par Dupont de Nemours. Ils arriveront en Europe en 1945.
Bas sans couture : vers 1955
BELLE POULE
XVIIIe s.
Coiffure à " la Belle Poule" crée par Rose Bertin pour Marie Antoinette en l’honneur de la frégate qui s’était illustrée lors d’un combat naval en 1778.
BIKINI
1946
Maillot de bain deux pièces, crée par Louis Reard, en allusion à l'atole ou avait explosé la bombe.
BLIAUD
XIIe siècle.
Apparu dans les cours en France et en Angleterre au cours du XIIe s. Porté par les hommes et les femmes. Il se compose d'une longue robe très ample, et très serrée à la taille. Ce
vêtement se caractérise aussi par ses manches, serrées de l'épaule jusqu'au coude, puis de plus en plus larges, allant jusqu'à toucher le sol. Ces manches étaient souvent portées rattachées ou
nouées pour ne pas gêner les mouvements. Le bliaud était très souvent porté avec une ceinture décorative très longue. Ce vêtement se porte au-dessus d'une chemise, appelée chainse. Les
bords, manches et ourlets, sont souvent ornées de bandes d'orfroi.
BOLIVAR
1820
Chapeau du type haut-de-forme à calotte fortement évasée en vogue vers 1820 en France.
BONNET FRYGIEN
XVIe s. av JC
Le bonnet phrygien est une coiffure, souvent teinte en jaune ou rouge. C'est le symbole d'une origine gréco-romane, que l'on représentait coiffant Pâris (fils du roi troyen Priam, originaire de Phrygie ). Repris dans l’iconographie romaine tardive, il est par exemple porté par les prisonniers perses sur les bas-reliefs de l'arc de Galère ou de la colonne d'Arcadius(en Perse, il était porté par la divinité Mithra qui serait apparue au moins au XVIe s. av. JC) et par les rois mages sur les reliefs ou les fresquespaléochrétiennes (comme symbole du mage oriental).
Le bonnet phrygien tire également sa symbolique de liberté de sa ressemblance avec le pileus (chapeau en latin) qui coiffait les esclaves affranchis de l' Empire romain, représentant leur libération.
Aux Etats Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’ Etat de New York.
Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolutuion française, et de l'automne 1793 à juillet 1794(période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la république française.
Il fut aussi porté par les Patriotes de la rébellion de 1837-39, héros nationaux du Québec, et figure sur plusieurs drapeaux et armoiries des pays d'Amérique Latine.
BORSALINO (FEDORA)
1857
Un Borsalino est un chapeau de luxe en feutre mou produit par la chapellerie Borsalino. On le désigne parfois aussi simplement sous le terme de feutre quoiqu’il existe beaucoup d’autres marques de feutres. Borsalino produit une gamme de chapeaux qui comprend de nombreux modèles pour femmes et pour hommes. Ce modèle fut fabriqué pour la première fois par Giuseppe Borsalino le 4 avril 1857. Il fut consacré « Grand Prix » à l’Exposition de Paris de 1900, puis à Bruxelles en 1910, à Turin en 1911 et encore à Paris en 1931.
Borsalino est une marque déposée et seuls les chapeaux de la Maison Borsalino, à Alessandria (Italie), ont droit à l’appellation « Borsalino ».
Le feutre de ce chapeau est fait à partir de poils de lapin ou de lièvre.
Ce chapeau est aussi connu sous le nom de fedora (une pièce de Victorien Sardou écrite en 1882 pour Sarah Bernhardt ou de Bogart , en hommage à l’acteur Humphrey Bogart qui l’a immortalisé au cinéma. Il a aussi donné son nom au projet Linux du même nom, en référence au logo de Red Hat et au chapeau rouge de Marc Ewing. Signe distinctif des gangsters des années 1930, il a donné son titre à un film français sorti en 1970.
BOTTES EN CAOUTCHOUC
1853
Par l' américain Hiram Hutchinson
BOUTON
Age du bronze, Chine
Des boutons ou des objets assimilables, mais sans doute davantage utilisés dans un but esthétique que dans un but de fixation, ont été retrouvés dans les vestiges de la civilisation de la vallée de l'Indus sur des sites chinois de l'âge du bronze, ainsi que dans la Rome antique.
La première mention littéraire du bouton date du XIIe s. dans la chanson de Roland, où il figure une petite chose sans valeur.
Les boutons utilisés dans le but de maintenir les vêtements ne semblent avoir été utilisés qu'à partir des XIIIe s. et XIVe s. en Europe, notamment pour maintenir les manches des chemises.
C'est sous Louis XIV que l'usage du bouton se répand en France, où il devient un accessoire de mode luxueux en s'agrémentant de joyaux ou de peintures traitées en miniatures. Certains domestiques avaient ainsi des boutons de livrée ciselés aux armes de leur maître.
Les boutons anciens étaient en os, en corne (cas du duffle coat), en ivoire, en cuir, en métal ou en nacre.
1854 : Invention du boutons à 4 trous par Alexandre Massé. A partir de 1872 ils apparurent en Europe et aux Etats Unis.
Au milieu du XIXe s. apparaît le bouton de porcelaine, selon le procédé « Prosser » de pressage à sec. D'abord développée par l'usine britannique Minton, cette technique connaît son essor grâce à une invention de jean Felix Bapterosses, qui industrialise le procédé en utilisant une pâte plus plastique qui permet de presser jusqu'à 500 boutons à la fois.
Le bouton pression est inventé par Bertel Sanders, au Danemark en 1885.
En 1886, Albert-Pierre Raymond, un français qui vient de créer sa société, met au point le bouton-pression à rivet.
En 1988, Gudmar Olvson un suedois crée le bouton qui se visse.
BOUTONS DE MANCHETTES
Usuel au XIXe s.
Un bouton de manchette est une attache décorative utilisée pour maintenir la manche d'une chemise quand celle-ci ne comporte pas de boutons mais deux fentes surpiquées sur un poignet mousquetaire.
Ils sont le plus souvent constitués d'un petit cylindre ou d'une chaînette qui maintient ensemble deux parties en forme de disque, une des parties destinée à être visible comme un bouton, l'autre servant à maintenir la fixation. Il existe des boutons de manchette plus évolués, avec par exemple la partie cylindrique qui pivote perpendiculairement à la partie visible, pour faciliter la mise en place. La partie visible est souvent décorée et il s'agit d'un accessoire essentiellement masculin. Il en existe de toutes les formes, de toutes les couleurs et ils sont fabriqués avec de nombreux matériaux, bien que le métal prédomine largement.
Même s'ils sont apparus plus tôt, c'est surtout au XIXe s. que les boutons de manchette deviennent usuels. Avant cette date, les manches étaient tenues par des rubans ou de la dentelle . Ils furent remplacés dans les années 1970 par l'apparition de chemises avec des poignets boutonnés.
Accessoires élégants, ils restent aujourd'hui plébiscités dans les milieux professionnels où une tenue raffinée est de rigueur, comme la banque d'affaires, et plus généralement dans les costumes de cérémonie associés à des événements festifs tels que les mariages et les soirées mondaines.
Il est souvent considéré comme un bijou et fabriqué ou orné de matériaux précieux tels que l' or, l'argent, le platine, la nacre et l'ivoire.
BOUTON - PRESSION
1807
Par le Danois Bertel Sanders.
Petit dispositif de fermeture tenant lieu de bouton, et constitué de deux éléments métalliques dont l'un s'engage dans l'autre par pression.
BRAGUETTE
1534
Apparu dans le Garguantua de Rabelais, dérivé du mot brais et désignait la partie saillante antérieur du vêtement masculin.
BRAIES
Celtes et Germains
Sorte de caleçon, vêtement de dessous.
BRETELLES
Vu le jour sous Henri III, et officiellement à l'époque de la révolution.
Les premières bretelles étaient en drap et rigides pour les ouvriers. Les bourgeois possédaient des bretelles en cuir. Elles étaient alors fabriquées à la main.
Les premiers métiers à fabriquer les bretelles étaient faits de bois. Antheaume, un tisserand français, créa les premières bretelles élastiques à l'aide de fils de caoutchouc.
C'est surtout au niveau des attaches que les bretelles ont subi de nombreuses modifications, on peut citer : la bretelle russe, le va-et-vient, le système chevalet et les pattes
élastiques.
La mode des bretelles : Elles s'est surtout développée à partir de 1870, période de la Commune, et elle est toujours d'actualité.
De nos jours, la bretelle est un véritable objet d'ornement.
CAMOUFLAGE
1915
Au début de la Première Guerre mondiale, on s'aperçut qu'une pièce d'artillerie ne constituait pas un modèle de discrétion. Le maréchal des logis, Lucien-Victor Guirand de Scévola, peintre, et deux Lorrains - le maréchal des logis Eugène Corbin, administrateur des Magasins réunis de Nancy, et Louis Guingot, peintre décorateur, s'en firent l'observation. Ils eurent l'idée de dissimuler leur canons sous des toiles peintes de la couleur de la nature environnante. Grace à E. Corbin ils font revêtir aux artilleurs des blouses parsemées de taches aux teintes terreuses. L.Guingot imagine la première veste " léopard " (conservée au musée de Nancy), mais ne réussi pas à la faire homologuer par les services des brevets de l'armée.
Le premier document concernant le camouflage émane du ministère de la Guerre et il est daté du 12 février 1915. Le 14 aout de la même année, le général Joffre, commandant en chef, donna une organisation régulière aux camoufleurs, rassemblés en une unité rattachée au grand quartier général. La technique des formes développés par les cubistes fut ainsi mise à contribution pour " simuler et dissimuler ". Des ateliers furent installés à paris, Amiens, Nancy et Limey, Châlons-sur-Marne, Noyon et Chantilly. Partout, sur terre, dans l'air et sur mer, il ne fut plus question que de camoufler et de tromper.
Le 15 oct. 2016 l'unité de camouflage cesse d'être rattaché au 13e régiment d'Artillerie et relève totalement du 1er régiment du Génie.
En aout 1918 la section de camouflage est rattaché à la DCA (Défense Contre Avions).
Le 22 aout 2018 le Général Foch décide d' unifier les service de camouflage des différentes armées alliées. Cette création n'a pas vu le jour avant l'armistice. La section camouflage est dissoute en déc. 1918.
CARACO
XVIIIe s.
Le caraco est une pièce du vêtement féminin du XVIIIe s. Il s'agit d'une veste, surtout caractérisée par ses longues manches collantes, par sa petite taille (opposée à l'ampleur des robes à la française à plis Watteau ou à la lourdeur des robes à paniers ) et la présence de basques plus ou moins longues. Le caraco était souvent aussi très simple : sa principale décoration était le tissu employé (les toiles de Jouy était très utilisées, mais aussi, le brocart), et non les ruchées et les franges, comme il était d'usage sur les costumes plus imposants comme la robe à la française.
Le caraco a surtout été porté dans la seconde moitié du XVIIIe s. Il était d'abord porté par les paysannes ou les artisanes (il tirerait son nom d'une forme de petites basques situé dans le dos d'un corsage provençal, le cacaraca) avant d'être adopté par les couches plus aisées de la société comme costume de maison, ou de campagne. Du fait de sa simplicité et de son absence de décoration, le caraco ne pouvait être porté à la Cour ou lors de grandes occasions. C'était principalement un costume de Province , ce qui explique pourquoi le caraco devint très à la mode pendant la Révolution française : il était démocratique.
Il existe plusieurs types de caracos, mais parmi les plus connus on peut trouver le Pierrot, et le caraco à la Suzanne (en référence à la Suzanne Du mariage de Figaro, une servante).
CARRICK
1805
Du latin curriculum : char de cource, par l'anglais curricle : voiture légère.
Manteau de cochers à plusieurs cols superposés.
CHAINSE
XIIe siècle.
Sous vêtement en forme de chemise de toile tel qu'on en portait au Moyen Age.
CHAPERON
Moyen Age
1/ Pièce d'étoffe garnie d'hermine qui se fixe sur l'épaule gauche de la robe des magistrats ou d'autres membres de professions libérales comme les docteurs ou professeurs.
2/ Plusieurs sortes de coiffures à bourrelet.
3 / Une sorte de capuche, pièce de vêtement jouant le rôle d'une coiffure en protégeant la tête et les épaules de celui qui le porte.
CHATELAINE
XVe et XVIIIe s.
La châtelaine est un accessoire-bijou porté à la taille, accroché à la ceinture, qui a pour ancêtres le clavandier et le troussoir. Elle est constituée d’un large crochet dont la face avant est décorée et de plusieurs chaînes terminées par des breloques, des ciseaux et/ou une montre.
Dans la première partie du XVIIIe siècle, la châtelaine devient à la mode ; à la fin de l’Ancien Régime, elle est portée aussi bien par les hommes que par les femmes, parfois en double, symétriquement, de part et d’autre de la culotte ou de la jupe. Quand s’installe la mode néoclassique, qui fait remonter la taille sous la poitrine, la châtelaine disparaît à peu près complètement, mais elle revient à partir de 1820, quand la taille reprend sa place.
Bijou de vêture dans de nombreuses régions et accompagnant le costume traditionnel, la châtelaine en argent offerte pour le mariage servait à suspendre les instruments de couture : c’est pourquoi elle porte parfois le nom de crochet à ciseaux. Après 1850 apparaissent, avec la mode néogothique, les châtelaines armoriées héraldiques.
Beaucoup des châtelaines que nous conservons aujourd’hui ont perdu leurs accessoires, en particulier la montre, qui en était parfois l'élément essentiel.
CHAUSSES
Moyen Age
Les chaussent sont des éléments essentiels du costume du Moyen Age Elles se portent par paires, couvre les jambes.Le terme désigne depuis le VIIIe s. des sortes de bas
constitués d'un tube de tissu qui monte jusqu'en haut des cuisses. Elle se porte avec un pourpoint sur lequel elle se fixe grâce à des aiguillettes, des cordonnets ou des
rubans
CHAUSSETTES
2000 ans av. JC
Une chaussette est un bas qui s'arrête à mi- jambe ou à la cheville et se porte à l'intérieur d'une chaussure. Le mot signifie petite chausse. Les chaussettes vont généralement par paire et sans différences entre le pied droit et le pied gauche, sauf pour certains usages techniques
La première apparition de la chaussette remonterait à l'an 2000 av. J.-C. en Syrie. AU Moyen Age , les chaussettes étaient faites de bandes de tissus. Les chaussettes dérivent des chausses qui étaient utilisées en complément des hauts de chausses au moyen Age. Les bas sont apparus tricotés à partir de 1589 grâce à un métier à tricoter que l'on attribue sans certitude à un anglais, William Lee. Le tricot, par son élasticité, est effectivement beaucoup plus adapté que le tissage, beaucoup plus rigide. Les chaussettes ou bas étaient alors en laine ou en soie et toujours synonyme de grand luxe.
Avant que la technique de l'élastique ne soit généralisée, la chaussette était maintenue par un fixe chaussette , la simple élasticité naturelle du tricot (notamment du jersey) ne suffisant pas. Cette technique a aujourd'hui presque totalement disparue.
CHAUSSURES
4000 av JC Egypte, mais existe surement avant.
Milieu du XIXe s. : Invention du pied droit et pied gauche
CHAUSSURES LOUBOUTIN
1991
Christian Louboutin, inspiré par le pop art , a basé sa spécificité sur la semelle en cuir rouge visant à devenir le signe distinctif de sa griffe.Ce cuir rouge est également utilisé sur des produits complémentaires, comme l'intérieur des sacs à main, ou les housses de protection pour tablette
Au début, les premières chaussures ne portent pas cette semelle de couleur, il faudra attendre un an. Alors qu'il se trouve en Italie, Christian Louboutin peint une semelle noire, d'une chaussure modèle Pensée, avec le vernis à ongle Chanel rouge de son assistante qui était en train de se faire les ongles ; ce sera le début de sa marque de fabrique. Les semelles rouges sont l'objet d'un engouement important de la part de certaines clientes
CHEMISE
L' ancêtre de la chemise est la tunique, en forme de T avec une coupe droite. C'est une égyptologue William Matthew Flinders Petrie aui a découvert la plus ancienne chemise préservée.Elle se présentait comme un tissu en lin dans une tombe de la première dynastie égyptienne dans la nécropole de Tarkhan vers -3000 : elledisposait d'épaules et de manches finements plissées, une petite frange sur le bord du tissu ornant l'encolure et la couture latérale.
A l'époque de la Rome Antique avec le nom de " subucola", la chemise était utilisée à titre de lingerie actuelle. Charlemagne la portait également lors de ses exploits. La chemise acquit toujours plus de popularité et son rôle s'accrut notamment pour des motifs " hygiéniques", en devenant objet de don pour les dotes.
Au Moyen Age , la chemise est un vêtement porté à même la peau comme sous vêtement.Dans des oeuvres d'art médiéval, la chemise est seulement visible ( lorsque le personnage se devêtit pour travailler ou soulève son vêtement de dessus) sur des personnes de condition modeste, bergers, paysans, prisonniers, pénitents. Le vêtement est identique pour les hommes comme pour les femmes, c'est alors un vêtement sobre, non teint, sans col ni manchettes parfois rehaussé de motifs. pour des raisons d'hygiène, la chemise est blanche et se fait bouillir. A cette époque la chemise n'avit ni col, ni manchettes, mais une couture qui pouvait être resserrée ou boutonnée. elle s'enfilait toujours en se passant par dessus la tête.
Après la guerre de Cent ans et l'épidémie de la grande peste, les nouvelles techniques de tissage et de teinture, developpées par l'industrie du textile des Flandres qui profite de sa neutralité lors de cette guerre, répondent à la croissance démographique, de meilleures conditions de vie et le désir de luxe de l'aristrocratie : au XVe s. la chemise se voit ajouter un col et commence à devenir un vêtement masculin ( avant, elle était portée comme sous- vêtement indifféremment par les hommes et les femmes).
Les chemises du XVe s. mises en évidence par des décoltés ou le bas des manches des vêtements sont confectionnées dans des tissus plus fin, notamment de la soie, s'ornent de broderies (dentelle,
jabots au niveau du col et des poignets) et se ferment par des boutons).
On passe des petits cols plats dit à l'Italienne à la "gorgère", un col fastueux pour lequel il fallait jusqu'à 11 mètres d'étoffe. Jusqu'au XVIIe s. elle est réalisée en dentelle et richement
ornée pour symboliser le staut social. le col fut considérablement agrandi également.
AU XIXe s., elle est plus longue d'environ 6 cm, les pans sont arrondis et elle ne se montre plus, seuls les poignets et le col peuvent dépasser du costume.
A partir de la moitié du XIXe s., la chemise commença a être taillée pour s'adapter à la forme du corps, le col fixe disparut et la chemise commença à avoir des design plus colorés, notamment
comme chemise de sport et de travail.La chemise blanche fût jusqu'a la la fin du XIXe s. considérée comme signe de prospérité.
On doit l'invention de la chemise boutonnée moderne à la maison anglaise Brown, Davies & Co de Londres qui a déposé officellement le modèle en 1871. Après son apparition au XIXe s., le look des homme n'a en effet cessé d'évoluer, allant vers toujours plus de simplicité, de confort.
A partir du XXe s., la chemise gagne en confort et commence a être portée également par les femmes.
Après la première guerre mondiale, la chemise vécut une véritable transformation. C'est seulement à partir de cette période que la chemise moderne avec une rangée de boutons sur le devant devint populaire.
Dans les années 30, les chemises à col fixe connurent une renaissance et restèrent ainsi depuis.Les chemises en nylon apparurent vingt ans plus trad, de même que les manches courtes, plus osées, qui devirnet très à la mode.Dans les années 60, la veste qui accompagnait les costumes disparut progressivement entrainant l'apparition des chemises avec une poche sur la poitrine.
de nos jours, la chemise est un vêtement pour homme comme pour femme, même si elle reste plus courante chez les hommes. les styles et les motifs de la chemise moderne sont infinis.Le col se décline sous différentes tailles et formes et est très sensible à la mode. le tissu utilisé peut cependant être de textures et de qualités differentes. De très nombreuses boutiques, incluant même les supermarchés, proposent aujourd'hui des chemises de qualité variable.
CLAVANDIER
XVe s - XVI e s.
Pour suspendre les clefs, les ciseaux.... à la ceinture.
COL ROULE
1890 en vêtement de sport
Le col roulé est un « pull-over en maille fine se caractérisant par son col montant » ; aussi est-il également appelé pull à col roulé, sous-pull à col roulé ou simplement sous-pull quand il sert de sous vêtement. Le Petit Larousse définit le sous-pull comme un « pull-over à mailles fines et à col roulé », Le Petit Robert précise que ce mot est apparu en 1975
Le pull à col roulé, comme la plupart des pull-overs, apparaît dans les années 1890 en tant que vêtement de sport. Il est utilisé au départ dans les sports de plein-air (c'est encore le cas pour les gardiens de but dans les années 1950). Son utilisation est ensuite étendue aux deux sexes, et rendue très populaire dans une version plus légère, pour le golf et hockey. De vêtement de sport, le pull à col roulé est utilisé comme vêtement professionnel, notamment chez les marins. Son côté unisexe est très vite exploité par les féministes qui utilisent leur pull de hockey comme vêtement de tous les jours, « à la fin des années 1960, l'idéologie de gauche met en valeur certains vêtements portés par les ouvriers, notamment les pulls marins à col roulé ». Dans les années 1960, compte tenu du côté très pratique du col roulé pour se protéger du froid, apparaît le plastron, pièce de tissu que l'on place sous un vêtement. Vêtement unisexe, le pull en laine à col roulé est décliné homme, femme et enfant, à une époque où l'on tricote encore beaucoup . Le pull col roulé sous sa forme sous-pull « a connu son heure de gloire dans les années 1970, époque à laquelle les vêtements se portaient moulants ». L'apport de la mode et l'apparition de nouvelles fibres synthétiques, en particulier l'élasthanne , transforment ensuite l'usage de ce vêtement. On peut toutefois remarquer la réapparition de ce plastron dans la mode homme proposée fin 2008 dans la collection Dior Homme.
COLLANTS
1958
Par Antoine Verley
1968 : Dim invente le collant couleur
COLOBIUM
Romain
Tunique de dessus.
COLS BLEUS
1858
Sous l'Ancien Régime, avant 1786, les marins ne reçoivent pas systématiquement un habillement; beaucoup d'entre-eux embarquent avec leurs propres vêtements selon une liste qui leur est fournie
par la Marine. En France, c'est une ordonnance de 1858 qui précise tous les éléments de l'uniforme des hommes d'équipage de La Royale : pantalon de pont, tricot de corps rayé,
chemise blanche à col bleu, manteau court en drap de laine avec un bonnet à pompon pour le travail et un chapeau rond pour les sorties.
Le marin dispose de 2 tenues: une tenue de travail avec des solides tissus qui permettent des travaux salissants et une tenue de sortie, que l'on arbore fièrement notamment lors des
escales.
Les officiers ont eux des uniformes spécifiques dont nous parlerons certainement dans un autre article.
Au fil des décennies, les éléments emblématiques du costume marin persistent, avec certaines évolutions.
Son adoption a eu lieu à la suite d'une ordonnance prise par Louis IIV qui imposait le port des cheveux longs attachés en queue de cheval ou en catogan. mais ils risquaient à tout moment d'^tre
pris dans les cordages au cours des manoeuvres. les marins on pris l'habitude des les enduire de suif, matière très grasse, pour les rendre plus rigide. Afin d'éviter de salir leur uniforme
blanc, ils portaient donc un grand col bleu amovible sur les épaules ( plus simple à nettoyer seul)
C'est ainsi que le col bleu au XXè siècle se sépare du maillot; il se porte au dessus du tricot, fixé par des liens. A partir de 1974, il se fixe directement à la vareuse par boutonnage.
Au XXè siècle, on observe également l'apparition de tenues spécifiques liées par exemple à des spécialisation (tenues de mécanicien, tenues de combat,.....) et à la féminisation, à partir des années 1950.
C'est en 2001, qu'est conçue la première tenue pour la première femme amiral, Chantal Desbordes.
Jusqu'en 1945, chaque grand port militaire abrite un dépôt général où sont confectionnées les tenues des marins, tout en sachant que pour les officiers, la Marine publie des "patrons", charge à eux de se faire "tailler un costume" auprès d'un tailleur de leur connaissance.
Actuellement, 2 ateliers de maîtres tailleurs (installés à Brest et à Toulon) sont chargés de produire l'ensemble des vêtements militaires: tenues bleues, cabans, vestons, vestons doublés pour Brest et articles de chemiserie, vareuses, tricots rayés,... pour Toulon.
CRAVATE
Louis XIII
La cravate est une bande de tissu destinée à être passée autour du cou, sous le col d'une chemise, et qui se noue par devant. Elle dissimule les boutons de fermeture de la chemise.
La cravate était un attribut vestimentaire particulier d'un régiment de hussards croates créé sous Louis XIII, et dont l'uniforme comprenait une écharpe blanche dont la mode gagnera la cour de france. Ce régiment de cavalerie légère recevra de louis XIV, en 1666, le nom de Royal Cravate. Il est aujourd'hui le 10e régiment de cuirassiers de l'armée française. Le mot cravate tire de là son origine, une déformation du mot croate.
La mode du port de la cravate en Europe paraît débuter au XVIIe siècle. Elle commence alors à remplacer les jabots de dentelles, qui eux-mêmes avaient supplanté les fraises, plus encombrantes et certainement moins confortables. La cravate est alors généralement une large bande de coton ou de lin, décorée de dentelles. Cette bande est enroulée autour du cou et nouée sur le devant en laissant pendre les deux extrémités.
Sous Louis XIV, on commence à agrémenter ce nœud de rubans multicolores. C'est également le Roi Soleil qui crée la « fonction » de « cravatier ». Celui-ci dépend du « Grand Maître de la Garde Robe » dont la charge a été créée en 1669. Le cravatier appartient donc aux services de la chambre du roi et a le statut d' écuyer. Sa fonction est alors de choisir et d'ajuster la cravate du roi, mais également les boutons de manchettes et les diamants.
Vers la fin du XVIIe siècle, c'est au tour de la cravate dite Steinkerque de faire son entrée. Elle apparut lors de la Batailles des Flandres du même nom. C'est une cravate au nœud simple dont on passe l'un des pans dans la boutonnière. Celle-ci disparaît au début du XVIIIe siècle pour faire place à de nouvelles modes, notamment le « stock ». Cette dernière est modifiée vers la fin du XVIIIe siècle par l'ajout d'un ruban noir entourant le cou et maintenant les cheveux derrière la tête. Cette cravate est la plus connue de ce siècle, et on la retrouve d'ailleurs dans bon nombre de reconstitutions historiques de l'époque.
Malgré quelques débats houleux sur la place sociale de cet accessoire, la Révolution française ne viendra pas à bout de la cravate, bien au contraire. Alors que les Français s'essaient à une cravate très bouffante, dite à la Garat, du nom du comédien l'ayant popularisée, les Britanniques ne jurent que par la cravate blanche aux nœuds complexes, à l'instar de Brummell, grand dandy de son époque. Ce type de cravate, de couleur noire devient alors à la mode en France.
Peu de temps après, face à la difficulté de nouer ce genre d'accessoires (la plupart étant d'ailleurs vendus déjà montés), apparaît la cravate « Régate » qui est véritablement l'ancêtre de notre cravate actuelle. C'est d'ailleurs au même moment qu'apparaît le nœud papillon moderne. Le cravatier new-yorkais Langdorf aura l'idée en 1924 de la couper en diagonale et de l'assembler en trois parties pour en simplifier l'usage. Une invention de taille qui viendra donner à la cravate son aspect actuel.
Les cravates Club : Les cravates dont les rayures partent de l'épaule gauche vers le flanc droit sont Britanniques (et Européennes, par extension) alors que dans l'autre sens, elles sont généralement Américaines. La théorie la plus retenue repose sur une volonté marketing. Brooks Brothers, la plus ancienne marque de vêtement New Yorkaise établie en 1818, se serait approprié la cravate britannique en inversant le sens des rayures pour la rendre 'made in USA'.
CRINOLINE
XIXe s.
La crinoline est un sous-vêtement du XIXe s. À l'origine, la crinoline est une étoffe formée d'une trame de crin de cheval d'où elle tire son nom et d'une chaîne de fil de lin ou parfois de coton , qui en fait un tissu épais et résistant permettant, quand il est transformé en jupon, de supporter le poids de la jupe et de lui donner de l'ampleur. Puis ce terme désigne les structures métalliques plus solides et plus amples qui sont l'évolution de ces jupons rigides.
D'abord apparue dans les années 1830 , sous forme de jupons que l'on mettait sous la jupe, pour lui donner de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure que la forme en A, soit un triangle, de la fin des années 1820 s'arrondit sur les hanches. C'est aux alentours de 1839 qu'apparut l'usage du jupon de crin. Au cours des vingt-cinq années suivantes, le volume donné par la crinoline fut augmenté par l'ajout d'autres jupons, de plus en plus nombreux, empesés, garnis de volants et de rangs de corde. Au début des années 1850, une femme de la haute société pouvait porter jusqu'à sept jupons sous sa robe en plus de la crinoline, rendant la marche difficile, en raison de la lourdeur de l'ensemble et de la quantité de tissus autour des jambes.
Pour remédier à ces désagréments, on commença à fabriquer des jupons renforcés par des cerceaux de baleine ou d'osier. En 1856 fut inventée la crinoline cage, formée de cerceaux baleines ou de lames d’acier flexibles reliés entre eux par des bandes de tissus et attachés à une ceinture, qui reprit à son compte le nom de crinoline ; elle remplaça le jupon de crin jusqu'au début des années 1870. Ce nouveau modèle était beaucoup plus léger que ses prédécesseurs et dispensait la femme de porter plus d'un jupon par-dessus la crinoline ,pour éviter que les cerceaux ne formassent un relief disgracieux sur la robe, et un autre, moins ample, en dessous, pour garantir sa pudeur si jamais l'appareil se soulevait lors d'un coup de vent ou d'une valse enlevée.
Pendant les années suivantes, la largeur de la crinoline ne cessa de s'étendre. Elle se développa particulièrement sous le second Empire, Napoléon III voulant relancer l'industrie textile française. Malgré cela, la crinoline fut portée pendant près de la moitié du XIXe siècle, ce qui en fait l'un des articles de mode les plus portés de l'histoire du costume, avec les jupons et des corsets.
À partir de 1863, la forme de la crinoline commença à changer. Le volume, auparavant également réparti autour de celle qui la portait, s'aplatit sur l'avant et se déplaça vers l'arrière - ce que l'on appelle la crinoline elliptique.
Puis en 1866 les jupes se firent moins amples, non plus froncées ou plissées à la taille mais composées de panneaux en triangle ou en trapèze - parallèlement, les crinolines adoptèrent une forme de cône.
Sur la fin des années 1860, on commença à relever la jupe en draperies sur l'arrière. Afin de mieux supporter le volume de celles-ci, il fallut avoir recours à un autre artifice, la tournure.
DUFFLE COAT
Fin XIXe s.
Il tient son nom du matériau utilisé pour sa confection, le duffle, une sorte de laine très épaisse. Le nom est dérivé de Duffel, une ville de Belgique d'où vient le matériau.
Manteau muni de capuchon, fermé par des brandebourgs et des boutons en forme d'olives dont celui du haut contient parfois un sifflet.
EPINGLE
1817
Epingle , une seule tige et pointe , créée par l'américain Seth Hunth
EPINGLE A CRAVATE
XVIIIe s.
Une épingle à cravate est, une épingle, assez fine, dont la tête comporte soit un bijou soit tout autre élément décoratif. Par convention, avec un gilet elle se porte cinq centimètres au dessus du premier bouton, sans elle peut se porter un peu plus bas mais toujours dans le premier tiers. Elle se porte généralement à droite de la cravate.
Elle apparait au 18ème siècle et était, à l’origine, uniquement portée par les aristocrates anglais. Décorative et pratique elle permettait de fixer les plis de la cravate qui à l’époque ressemblait plus à nos lavallières (ascots) actuelles. Elle était alors faite à la demande de son propriétaire et sertie d’une perle ou pierre précieuse.
Au 19ème siècle elle commence à se populariser un peu lorsqu’elle est reprise par les classes supérieures britanniques puis se démocratise totalement lorsqu’elle s’exporte aux Etats-Unis.
Les épingles à cravate, désormais produites à la chaine, deviennent mixte et n’apparaissent plus seulement sur les cravates mais sur tout ce qui peut se nouer autours du cou. Les perles et pierres précieuses ont été remplacées par des figures décoratives en tout genre.
Si l’épingle à cravate a complètement disparu de la vie quotidienne elle réapparait aujourd’hui pour de grandes occasions comme les mariages. Elle peut alors se porter sur une lavallière, ou moins communément, sur une cravate.
EPINGLE DE COL
1900
L’histoire de l’épingle de col est bien naturellement liée à celle du col de la chemise, dont dépend son existence.
Début des années 1900, le col amovible, que l’on amidonne jusqu’à ce qu’il soit très rigide, perd du terrain : le col souple est en train de le supplanter.
L’épingle de col vient faire ce que l’amidon faisait sur les cols amovibles : lui donner une tenue toujours égale.
Trois grand type d'épingles de col :
Le clip : ce type d’épingle de col est un peu celui des amateurs ; souvent en métal peu précieux, il ne vient pas traverser le col, mais serrer chaque pointe de col. Pour en posséder un jeu de dorée et d’argentée, ce n’est pas le modèle le plus pratique
L'épingle : 1°) Façon épingle à nourrice : cette épingle de col ressemble à s’y méprendre à une « épingle de sûreté« , autrement appelée « épingle de nourrice« . Elle vient transpercer le tissu et se fermer de la même manière qu’une épingle de nourrice. C’est la plus pratique, car elle s’accroche plus facilement que la première, et n’a pas besoin de « mini-boutonnières »
2°) Façon broche : une deuxième épingle de col va chercher son design du côté de l’épingle, et celle-ci présente même les caractéristiques d’une broche.
La véritable épingle de col est une barre, dont les deux extrémités finissent par une sorte de boule, dont une se dévissent, permettant de traverser le col par des petits trous formés pendant la fabrication de la chemise, et ressemblant à de petites boutonnières.
EPINGLE DE SURETE ou EPINGLE A NOURRICE
Ve s. av JC et 1849
L'ancêtre de l'épingle de sûreté est la fibule dont l'usage était essentiellement esthétique. Des broches de bronze ressemblant à une épingle de sûreté, utilisées pour maintenir deux pans de tissus sur l'épaule et datant du Ve s. av. JC ont été retrouvées en Europe occidentale.
L'épingle de sûreté telle qu'elle existe aujourd'hui avec un ressort et l'extrémité piquante cachée a été inventée à New York par Walter Hunt en 1849. La légende veut qu'il ait redécouvert cet objet en manipulant machinalement un morceau de fil de fer et aurait cédé les droits du brevet à un collègue pour 400 dollars afin de régler une dette de 15 dollars. Le brevet fut déposé le 10 avril 1849 sous le numéro 6 281.
Si l'épingle de sûreté n'a pas beaucoup évolué depuis son invention, les procédés de fabrication ont, quant à eux, suivi les progrès technologiques. À partir du XVe s., elles sont directement manufacturées à partir de fil de fer. C'est l'invention du tour automatique à métal en 1864 qui permettra de mécaniser totalement le processus de fabrication. En France, la première machine automatique de montage d'épingle de sûreté est attribuée à Benjamin Bohin en 1890.
ESPADRILLE
1322
Pays basque - Catalogne
Chaussure légère en toile avec une semelle en corde de chanvre ou de spart tressée.
Il existe des références écrites en catalan depuis l'an 1322 où l'on décrit les espadrilles telles qu'elles sont aujourd'hui et on les appelle déjà par leur nom en catalan, espardenya.
En Catalogne, depuis le Moyen Âge, l'espadrille se porte avec ou sans longs lacets noués autour de la cheville. Il y a différents types suivant la couleur employée et suivant la disposition du tissage, la plus courante étant espardenya. Dans les Pyrénées- Orientales, où on l'appelle espardenya vigatana, jusqu'au milieu du XXe s., elle servait à tous les moments de la vie, aussi bien pour travailler la terre, pour aller danser, pour marcher en montagne que pour jouer au rugby.
L'espadrille fut portée par les troupes légères de la couronne catalano-aragonaise. Au XVIIe s. au Pays valencien il était interdit d'offrir, vendre, enseigner à faire ou même faire des espadrilles en présence de juifs, arabes ou d'autres gens « qui ne soient pas de notre nation ».
C'est vers 1860 que venant d'Espagne l'industrie de la sandale fut introduite à Saint Laurent de Cerdans.Ce fut un nommé Francisco Sans qui le premier fabriqua mécaniquement à Barcelone le tissu pour sandales. Il enseigna à son neveu Joseph Sans ses procédés pour développer cette industrie à Saint-Laurent son village natal. L'invention par Joseph Sans d'une spécialité de tresse pour semelles à la main donna à la maison un essor inespéré (plus de 250 personnes travaillent alors dans cette fabrique). Parallèlement de nombreux ateliers de fabrication d'espadrilles vont se développer à Saint-Laurent.
Au début du XXe s. la commune de Saint-Laurent compte plus de 3000 habitants, dont une grande partie (plus de 1000 personnes) est employée dans la fabrication de toiles et espadrilles. Saint-Laurent devient alors l'un des plus grands centres de production en France. Dans les années 1950 commence une crise qui va s'échelonner sur une vingtaine d'années avec la reconversion dans un premier temps de l'espadrille en chaussure de fantaisie puis la réduction du nombre d'emplois et la fermeture petit à petit des ateliers.
Pendant la Guerre d'Espagne, comme on manquait d’espadrilles dans les magasins, comme de la plupart des denrées et des aliments, les femmes catalanes fabriquaient les espadrilles à la maison avec une semelle à base de caoutchouc réalisée à partir de la découpe de pneus de voiture et le reste tissé au crochet. En 1964, l'espadrille fut imposée par décret royal à l'infanterie espagnole. Dans les années 1970, dans les Catalognes en Espagne, les espadrilles sont considérées comme le contraire de la modernité, on ne veut plus associer la culture catalane aux espadrilles et à la barretina, vues comme trop régionales et folkloriques, la dictature finissant, on aura envie de s'ouvrir à l'extérieur pour regarder vers le futur, pas en arrière vers le passé: "la culture catalane est beaucoup plus que des espadrilles,sardanes et barça. En 1976, il ne restait à Saint-Laurent que 490 personnes qui travaillaient dans l'industrie de l'espadrille. De nos jours, la majeure partie des espadrilles vendues en France sont importées d'Inde et du Bangladesh qui sont les principaux producteurs de Jute.
Au XXIe s. , l'espadrille dans les pays catalans n'est pas considérée de la même manière que dans les années 1970. Elle est devenue un type de chaussure à la mode pendant l'été. Les traditions catalanes sont assumées et revendiquées, et la plupart d'entre elles, notamment celles associées aux festes Majors, leurs costumes inclus, ont gagné de plus en plus participants et d'amateurs. Les espadrilles sont associées au régionalisme catalan, à l' écologie et à une post-urbanité très en vogue. Elles se sont transformées en objets de design.
Aujourd'hui encore elles font partie intégrante de l'uniforme de gala (utilisé pour les cérémonies protocolaires) de la police régionale de catalogne , les Mossos d'Esquadra, elles sont alors de couleur bleue.
FONTANGE
Fin XVIIe s., début XVIIIe s.
Coiffure féminine. Edifice à plusieurs étages composé de fils d’archal, sur lesquels était placée une série de dentelles empesées et séparées par des rubans ornés de boucles de cheveux qui les
recouvraient entièrement.
FRAISE
XVIe s.
La fraise désigne les collerettes plissées ou godronnées faisant le tour complet du cou, fermées sous le menton et constituant
un vêtement indépendant de la chemise (ou de la guimpe). Sous cette définition, elle ne semble pas apparaître avant les années 1560.
Dans son sens le plus souple, le mot inclut les collerettes simplement froncées, cousues sur le rebord de la chemise (ou de la guimpe) et faisant le tour du cou et apparait vers 1540.
GALLICAE / GALLOCHES
Chaussures Gauloises en cuir
GANTS MENAGER
1948
Gants en latex, inventé par madame MArret et madame PAturel : MAPA était né.
GUETRES
XVe siècle
Pièce d'étoffe ou de cuir recouvrant au dessus de la chaussure. Vient du francisque wrist : cou de pied ( et de nos jour désigne le poignet).
GUIMPE
XIIe siècle
Du vieux français gimpel et du francisque wimpil : bande d'étoffe fine dont les femmes se couvraient la tête et qui dissimulait le cou. Plus tard nommé:
barbette, Georgette. C'est aussi plus tard une chemise à col montant, ou un plastron qui cachait le décolleté.
HAUTS DE CHAUSSES
XIIIe siècle
Les hauts-de-chausses sont un vêtement qui couvre le corps de la ceinture au genou. Apparus aux alentours du XIIIe s. sous l'impulsion d'un prince roumain désireux d'être à l'aise dans son armure.
Ils se fixent au pourpoint grâce à un lacet ferré aux deux bouts appelé aiguillette.
Les ornements de dentelle placés à hauteur du genou entre les hauts-de-chausses et les bas s'appellent des canons.
Les chausses-parties avaient les deux jambes de couleurs différentes pour marquer l'appartenance à une famille ou à une maison comme les blasons.
Les hauts-de-chausses en se prolongeant donneront naissance à la culotte qui sera par la suite remplacée par le pantalon.
HENNIN et FLOCARD
XIVe et XVe siècle
Longue coiffure conique et surmonté d'un voile flottant.
HOMEBURG
1890-95
Chapeau de feutre ayant une couronne dentée et peu profonde à bord légèrement roulé
HOUPPELANDE
XIV - XVe siècle
Ample vêtement de dessus masculin ou féminin, ouvert par devant, pourvu de manches larges, parfois ouaté ou doublé de fourrure.
FERMETURE A GLISSIERE ou ECLAIR ou ZIP ou A CREMAILLERE
1891
Est un dispositif mécanique permettant l'ouverture et la fermeture rapide d'un vêtement ou d'un sac, ou le raccordement et la séparation rapide de pièces de tissus (porte de tente par exemple).
Les premières fermetures rapides à glissières ont été élaborées aux Etats Unis par les ingénieurs Elias Howe, Max Wolff et finalement whitcomb Judson en 1891. Ces premières fermetures constituées d'œillets et de crochets avaient la fâcheuse tendance à s'ouvrir d'elles-mêmes.
C'est l'ingénieur américain Gideon Sundbäck qui, en 1914, mit au point la fermeture Éclair moderne en remplaçant le système d'œillets et de crochets par un dispositif de dents engrenées à l'aide d'un curseur.
En France et en Suisse romande , on utilise souvent le terme « fermeture Éclair », qui est une marque déposée de la société Éclair Prestil SN. Ce terme doit, à ce titre, s'écrire avec une majuscule initiale. On utilise parfois le termeonomatopéique anglophone «zip ». Au Québec, le mot « zipper » est utilisé par la majorité de la population, bien que les Québécois utilisent également le terme « fermeture Éclair » à l'écrit ou lorsqu'ils doivent s'exprimer avec des francophones d'autres origines. Le mot « tirette » est couramment utilisé en Belgique (et dans ses anciennes colonies) ainsi que dans le Nord-Est de la France.
IMPERMEABLE
1748
Crée par François Fresneau. Enduit avec de la sève extraite de latex.
JARRETIERE
Paléolithique puis XIIe - XIIIe s.
Pièce de vêtement masculin ou féminin consistant en un ruban ou une bande élastique (actuellement) placé au-dessus ou au-dessous du genou, et servant à maintenir et tendre les bas ou les mi-bas.
Apparue au Paléolithique ( liens pour attacher) Il existe vraiment vers le XIIe ou XIIIe s. , la jarretière était une pièce de vêtement mixte nouée au niveau du jarret à cette époque (d'où son étymologie) servant à maintenir des bas de chausse puis devient progressivement une bande de tissu fixée portée uniquement par la femme et plus haut sur la jambe, prenant dès le XVe ou XVIe s. un caractère plus sensuel lorsque la femme découvre sa jambe et devenant un accessoire d'élégance assorti aux bijoux.
JEANS
XVIIe s.
Un jeans est un pantalon à coutures, coupé dans une toile denim, renforcé par des rivets, qui à l'origine est un vêtement de travail. Par extension, le denim est lui-même dénommé jean.
L'histoire du jeans commence dans la ville de Gênes, réputée pour sa toile de coton et de lin, le jean, très similaire au velours côtelé. La République marchande de Gênes exporte ce tissu dans toute l'Europe, notamment en Angleterre (où il est utilisé dans les pantalons de marins mais aussi les voiles des navires ou les toiles de tentes) à Nîmes où les tisserands tentent de reproduire ce tissu, sans succès. À force d'expérimentation, ils développent au XVIIe s. un autre tissu, une toile de coton à armature de serge qui devient connue sous le nom de denim. Cette toile de coton écrue, réputée pour sa résistance (elle est utilisée comme vêtement de travail des mineurs, des ouvriers), est par la suite exportée à Gênes et teintée en bleu indigo.
L'invention du vêtement lui-même reviendrait à une collaboration entre Levi Strauss et jacob Davis tailleur à Reno dans le Nevada.
JUPE CULOTTE
Vers 1900
Jupe qui dissimule sous de grand plis ou de l'ampleur le fait qu'elle est en réalité taillée comme un pantalon, avec deux jambes séparées. Apparue avec la mode de la bicyclette
LUNETTES
1er siècle et Moyen Age, premières besicles au XIIIe
Dès le Ier s., le Philosophe Sénèque constate qu'un objet observé à travers un ballon de verre rempli d'eau apparaît plus gros. À la même époque, Pline l'Ancien décrit l'utilisation d'une émeraude par l'empereur Néron pour suivre les combats de gladiateurs ; il est possible que ce soit là une lentille optique pour corriger la myopie, mais l'usage de l'émeraude peut s'expliquer également par la croyance en la vertu de la couleur, voire de la pierre elle-même.
Le Moyen Age voit se développer, dans les monastères en particulier, l'usage de la pierre de lecture, loupe grossissante posée sur le texte écrit, destinée à combattre les effets de la pesbytie. Leur invention est parfois attribuée à Abbas Ibn Firnas, berbère andalou du IXe s., connu pour avoir mis au point la technique de taille du cristal de roche. Les travaux d'Alhazeb, fondateur de l'optique physiologique, autour de l'an mille, donnent un fondement scientifique à cette technologie. Son traité a été traduit en latin au XIIe s., peu avant l'invention des lunettes de correction de la vue en Italie, sans que le lien entre les deux évènements soit cependant clairement attesté. Avant d'être en verre, les « pierres de lecture » étaient réalisées en pierre semi-précieuse (lentille surfacée de béryl) ou en cristal de roche, la technique de fabrication du verre produisant encore trop de bulles et d'impuretés.
Le moine franciscain Roger Bacon s'appuie sur les travaux d'Alhazen pour expérimenter des « pierres de lecture » en verre : dans son Opus Majus de 1268, il apporte la preuve scientifique que le surfaçage particulier de verres lenticulaires permet d'agrandir les petites lettres. Son invention aurait été vulgarisée par les moines dominicains Spina et Giordano rencontrés lors de son séjour à Pise. C'est au XIIIe s. à Florence que le physicien Salvino degli Armati met au point une paire de verres enchassée dans un cercle de bois, dont l'épaisseur et la courbure permettent de grossir les objets et les textes. La lunetterie et l'ophtalmologie se développent dès lors en Italie. Les premières besicles, lunettes sans branches et qui se fixent sur le nez, apparaissent à Venise à la fin du XIIIe s. Elles consistent en deux lentilles convexes rondes, en verre de Murano aux qualités optiques supérieures, enchâssées dans des cercles en bois, en corne ou en cuir, et attachées individuellement à des manchons rivetés par un clou : ces lourdes « besicles clouantes », principalement utilisées par les moines copistes, permettent ainsi la vision binoculaire mais n'améliorent que la presbytie. Les besicles clouantes symbolisent progressivement l'érudition, de nombreuses œuvres d'art représentant philosophes, moines ou médecins portant ces « clouants ». L’invention de l’imprimerie accroît la demande en lunettes. Au XVe s., les besicles évoluent avec le remplacement du clou par un pont qui peut être en bois, en métal, en corne, en cuir, en écaille de tortue ou en fanon de baleine : ce sont les « besicles à pont arrondi ». Elles seront munies, dans les siècles suivants, d'un ruban noué derrière le crâne ou d'une ficelle autour de l'oreille pour assurer un meilleur maintien.
LUNETTES DE SOLEIL
1929
En 1752 apparaîtront les premières lunettes à verres teintés créées par le scientifique anglais James Ayscough. Il ne pensait pas créer les premières lunettes de soleil, mais était persuadé que le bleu ou le vert permettait de soigner l’amétropie.
Il faudra ensuite attendre 1929 pour que Sam Foster vende les premières lunettes de soleil au monde dans son magasin situé près des plages d’Atlantic City (New Jersey, U.S.A.). Il ne faudra même pas un an à ce petit objet pour devenir un incontournable de la mode.
Quelques années plus tard, l’armée américaine réalisera le bénéfice que pouvaient représenter ces lunettes aux verres teintés. Les pilotes d’avion de la Navy sont en effet souvent exposés à de fortes luminosités. Quelques années plus tard, le laboratoire Bausch & Lomb, à qui l’armée à fait appel, réalise les premiers prototypes, teintés d’un vert particulier, limitant les éblouissements.
RAY BAN
1936
Société américaine Baush & Lomb
Lunettes à verres anti reflet, capable d'absorber toutes les lumières du spectre, commande pour l'armée americaine.
MACHINE A COUDRE
1830
Les premiers inventeurs d'une « machine à coudre », l'Américain Elias Howe , l’Allemand Balthasar Krems, l’Anglais Thomas Saint et l’Autrichien Joseph Maderspeger sont, aujourd'hui, pratiquement oubliés.
La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d'une « mécanique à coudre » (ou « métier à coudre ») construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d'uniformes de l'armée. Beaucoup d'inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille (Madesperger notamment dont la machine s'appelait « La main qui coud »).
En 1834 l'américain Walter Hunt est le premier à utiliser une navette, et donc utilise deux fils. Cette idée est reprise et améliorée par Elias Howe qui dépose un brevet en 1846 mais n'obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l'exploiter. Isaac Merrit Singer perfectionne en 1851 une machine qu'il doit réparer, ce qui lui permet de déposer le 12 août 1851 un premier brevet et de créer la même année la I. M.Singer & Co qui vend des machines à coudre à usage domestique, ce qui lui apporte le succès. Elias Howe le poursuit en justice et gagne son procès en 1854 mais ne peut en profiter car Isaac Merrit Singer a apporté suffisamment d'améliorations protégées pour que sa production à grande échelle se poursuive.
La fabrication des machines à coudre françaises allait être brillante sous le second Empire : Peugeot; Hurtu; journaux Leblond, Brion, Reimann. La machine à coudre à navette, fonctionnant au pied avec une pédale, fut brevetée le 12 ami 1868 par Pierre Cobert. Brevet et nom furent vendus à la famille Peugeot qui la fabriqua à Audincourt.
À l' Exposition universelle de Paris de 1878, la Légion d'honneur fut décernée à Benjamin Peugeot , constructeur de la machine à coudre.
En 1871 l'allemand Kayser imagine un dispositif qui permet de déplacer l'aiguille transversalement afin d'obtenir une couture en zig-zag. En Alsace Caroline Garcin, imagine un moteur à ressort, car, à cette époque, l'électricité ne pouvait encore être produite que par des piles encombrantes et onéreuses.
En 1873, Ward invente l'ancêtre de la machine à bras libre utilisée par la marque suisse Elna pour coudre manches et jambes de pantalon.
En 1937, Pfad ajoute à cette machine un moteur.
La machine à coudre a révolutionné la couture en la rendant plus rapide et moins chère.
MACKINTOSH
1823
Impermeable en coton impregné de caoutchouc et d'essence de térébenthine qui gardent toute la souplesse.
MARCEL ou DEBARDEUR
Milieu du XIXe siècle
C’est aux Halles de Paris que le marcel a vu le jour vers le milieu du XIXe siècle.
Baties dans les années 1860 sur ordre de Napoléon III. Il s’agissait alors de l’un des plus grands marchés du monde et de nombreux manutentionnaires y travaillaient.
Ils ont adopté ce maillot de corps sans manches et en laine afin de libérer leurs mouvements tout en se protégeant les reins des courants d’air glacés qui s’engouffraient dans les
entrepôts.
1900 : 3 boutons en haut de l'encolure, manches longues
1925 : 3 boutons en haut de l'encolure, petites manches, ou sans manches, parfois boutons sur le coté
1930 : marcel décolté, sans manches
Peu à peu, ce vêtement utilitaire s’est imposé chez tous les "forts des Halles" mais aussi chez les travailleurs des alentours.
Un marcel est un simple maillot de corps qui dénude les épaules. On peut alors se demander d’où lui vient ce petit nom typiquement français.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, son nom ne dérive pas du prénom "Marcel", mais du nom d’un fabricant.
A la fin du XIXe siècle, l’usine de bonneterie Marcel, installée à Roanne dans la Loire devient la première entreprise à fabriquer ce vêtement en coton et en série. Elle
lui donne son nom et fait connaître ce modeste tricot dans le monde entier.
A l’origine, le marcel était un vêtement de travail, conçu pour être utilitaire. Les ouvriers et les agriculteurs, qui ont été les premiers à l’adopter, l’ont d’abord porté sous leur chemise.
C’est d’ailleurs pour protéger les soldats du froid que ce vêtement a pris place dans le paquetage des Poilus pendant la Première Guerre mondiale.
En 1936, les premiers bénéficiaires des congés payés arborent déjà le fameux tricot sans manches. Mais il faudra attendre 1951 pour que le marcel devienne sexy, grâce à Marlon Brando qui
le porte dans Un tramway nommé désir.
Dans les années 1980, alors que Bruce Willis affiche un débardeur ensanglanté dans Piège de cristal, le marcel fait son entrée dans le dictionnaire et sur les podiums des créateurs !
Désormais décliné au féminin, ce vêtement échancré met en valeur les peaux bronzées et les carrures athlétiques. Comme quoi un basique peut aussi devenir une arme de séduction....
MASCARA
1913
Par le chimiste américain, William : mélange de vaseline et de charbon.Puis il crée Maybeline (Mabel : prénom de sa soeur + vaseline) et vend son produit par correspondance.
1956 Héléna Rubinstein invente le mascara : tube + brosse.
1934 Le Rimel est inventé par Eugène Rimel
MINIJUPE
1962
La minijupe (ou mini-jupe ou jupette) est une jupe très courte, droite ou plissée, « dont la longueur ne doit pas excéder 10 cm sous les fesses pour mériter cette appellation ». On distingue également la microjupe, qui est encore plus courte et dont l' ourlet se situe juste en dessous des fesses.
Le port de la minijupe, inspirée par styliste anglaise mary Quant en 1962, et associé au port des bottes hautes, en vinyle initialement puis en cuir, a été très vite popularisé dans le mondes occidental . Devenue un des symboles de la libération de la femme, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.
Le succès considérable de la minijupe conduisit au développement des collants, et à la quasi-disparition du port des bas. Au fil du temps, la minijupe s'est modernisée et diversifiée au gré des collections proposées par les créateurs de mode.
MONTRE A GOUSSET
XVIe s.
Ce n’est que lors de l’invention du ressort à moteur que leur taille a diminué, et que la montre gousset homme est née.
La montre gousset porte le nom de la poche des gilets qui permettaient aux hommes de la ranger lorsqu’ils ne l’utilisaient pas.
Jusqu’au 20ème siècle, la montre gousset, aussi appelée montre de poche, a eu un franc succès, avant de se faire concurrencer par la montre à bracelet, qui aujourd’hui est plus répandue que son ancêtre. Mais n’oublions pas que la montre à bracelet n’est en faite, qu’une montre gousset modifiée.
MONTRE BRACELET
1812
Abraham Louis Breguet fabrique la première montre bracelet qu’il vend en 1812 à Caroline Murat, alors reine de Naples.
Puis en 1904 Mr Cartier créa une montre bracelet pour son ami Mr Santos-Dumont, aviateur de son état qui voulait pouvoir consulter l'heure sans lâcher les commande de son 14Bis ou de sa Demoiselle.
Durant la 1ere guerre mondiale les soldat "s'amusaient" à modifier des montres à gousset pour leur adjoindre une sangle et les porter au poignet... ce qui après-guerre permit de développer le "boum" de la montre-bracelet.
MOCASSIN
1920
Il est crée par les Indiens d'Amérique du nord et prend sa forme actuelle dans les années 1920 grâce au " penny loafer " adopté par les étudiants.
L'actrice américaine Grace Kelly porta le célèbre mocassin Gucci, doté d'un mors sur le haut de la chaussure.
MOUCHOIR
IIe s. av JC
Le mouchoir tel qu'il existe dans sa forme actuelle est inconnu des Grecs et des Romains. Chez ces derniers, une pièce de tissu existait pour s'éponger le front : le sudarium (terme de la même famille que sueur et sudation). Il était alors d'usage de se moucher avec les doigts. Ce n'est qu'à laRenaissance qu'en Occident les mœurs évoluèrent, notamment par une valorisation du mouchoir par moralistes.
Les matrones romaines auraient cependant, dès le IIIe s.après J.-C., inventé le muccinium pour se moucher, dérivé de la mappa (pièce de tissu destinée à s'éponger le front). Quant aux anciens Egyptiens, ils auraient connu le mouchoir, ayant un génie (Gégas, Ḥqȝs) personnifiant le mouchoir des divinités.
Le mouchoir en papier « de soie » apparaît au cours du IX s. au Japon. Dès la période Heian (794-1185) les dames de la cour et les nobles japonais portent à la ceinture des feuilles blanches qui leur servent de mouchoirs. À l' époque Edo (env. 1600-1868) on leur donne le nom de « nuigishi » c'est-à-dire « papier à essuyer » car ils servaient à essuyer la lame de sabre ou... le sexe; en fonction des besoins du moment. Ces témoins des ébats amoureux font partie du décor des estampes japonaises érotiques. Elles parent la bouche des courtisanes afin d'étouffer leurs cris de volupté puis servent à la toilette intime avant d'être jetés ou abandonnés sur le sol auprès de la couche. Ce mouchoir en papier est connu de nos jours sous le nom de la marque Kleenex (Crée en 1924 par l'americain Kimberley Clark & Co). Au Japon, tout au long des journées chaudes de l'été, des cohortes de jeunes filles en distribuent gratuitement dans la rue. Parfumés ou non, ils sont le support idéal de publicités.
Parallèlement, un « mouchoir d' évèque» est apparu : il s'agissait d'abord d'un suaire à proximité de l'officiant pour que celui-ci se mouchât ou s'épongeât le front durant la messe. Par la suite, il est devenu un objet de distinction, non employé pour sa fonction d'origine. On parle aussi de « doigtier » ou de « linge de crosse ».En Occident, ce n'est donc qu'après le Moyen Age (il est alors appelé « coffin à roupies ») que le mouchoir est un objet connu, bien que pas forcément répandu (mention que dans les inventaires de succession des familles fortunées). Cette relative rareté n'empêche pas qu'il soit utilisé par toutes les classes de la population.
PALLA
Romaine
La Palla est un manteau traditionnel romain porté par les femmes et attaché avec des fibules. Il était similaire au pallium que portaient les hommes.
La forme du manteau était rectangulaire au lieu de semi-circulaire comme l'était la toge. La palla était semblable au châle actuel. La palla existait en plusieurs couleurs, dont le
bleu, le vert ou le jaune. La palla est faite d'une seule pièce de tissu et drapée sur les épaules, autour du corps et de la tête. La palla était portée sur une longue robe aux manches longues,
la stola, elle-même portée par-dessus une tunique.
PALLIUM
Romain
Le pallium romain (diminutif : palliolum, un petit pallium) est issu de l' himation grec. C'est un vêtement rectangulaire (la pièce d'étoffe) sans couture qui se portait comme un
manteau, parfois à même la peau, sur une tunique ou sur un chitôn , aussi bien pour les hommes que pour les femmes (alors sur le chitôn, ou la stola).
PANAMA
4000 av JC
Le panama est un chapeau de paille d'origine équatorienne — malgré son nom qui renvoie à Panama — qui était un chapeau masculin souple et léger très en vogue vers 1900 (porté par les ouvriers pour se protéger du soleil avant de devenir un symbole d'élégance décontractée), qui ne s'est jamais vraiment démodé et qui connaît un regain de jeunesse en ce début du XXIe s. C'est un chapeau connu surtout dans sa forme à large bord style borsalino, qui se distingue par sa grande finesse. Il est traditionnellement soit de couleur ivoire garni d'un ruban marron (ou noir), soit blanc garni d'un ruban noir. Il est entièrement réalisé en fibres naturelles et confectionné à la main avec une patience légendaire. Il est le fruit d’une rencontre harmonieuse entre nature et culture : la beauté de la palme de Carludovica palmata et le savoir-faire d’artisans.
Les découvertes archéologiques de la culture Valdivia confirment la présence de chapeaux de paja toquilla en 4 000 av. J.-C. ; les Espagnols le découvrent au XVe s. suite à la colonisation de l’Équateur. Devant une telle finesse de tissage, ils croient qu'ils sont fabriqués avec la peau des ailes de chauves-souris.
Pour la première fois, en 1855, à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris, le chapeau de paille est présenté en France avec une collection qui impressionne les Européens par la finesse de son tissu.
Pendant la construction du canal de Panama, des ouvriers du monde entier acquièrent les chapeaux de paille équatoriens pour se protéger du soleil. Panama sert de vitrine commerciale à l’Amérique du Sud. Le chapeau de paille est baptisé panama malgré son origine équatorienne. En 1906, Théodore Roosevelt porte ce chapeau lors de sa visite aux chantiers du Canal et contribue à populariser le « Panama Hat » (chapeau Panama), auparavant traditionnellement appelé « Sombrero de Paja Toquilla » (chapeau de paille).
PANTALON
XVIe s.
On constate qu'à travers les siècles l'évolution du pantalon recoupe la domestication du cheval. Depuis la plus haute antiquité, le port du pantalon était déjà d'usage pour les peuples guerriers
de la steppe tels que les Scythes. Les Celtes et les Romains adoptèrent cette tenue appelée communément "braies". Les Perses, quant à eux, portaient sous leur robe un pantalon, signe de leur rang
social élevé.
Mais le pantalon fut introduit sous sa forme actuelle et dans toute l'Europe occidentale par des comédiens vénitiens au XVIème siècle ; son appellation vient en effet de
"Pantaleone", nom d'un personnage de la Comédie italienne, vieillard goutteux, crachotant et au nez crochu, qui portait un habit tout d'une pièce depuis la tête jusqu'aux pieds.
Puis la France adopta le pantalon à l'époque de la Révolution. Il faudra cependant attendre 1830 pour qu'il soit véritablement accepté et d'usage courant comme vêtement de ville. Sous le
sobriquet de "tuyau de poêle", il adoucit les complexes des hommes et femmes en cachant les imperfections éventuelles de leurs jambes.
Les filles du peuple, ouvrières ou paysannes, n'en porteront toutefois pas pendant longtemps, suivant l'assertion populaire selon laquelle : "une fille qui porte des pantalons est une fille qui
se conduit mal", car "une femme honnête a les genoux sales". Depuis, le pantalon est devenu le symbole de l'émancipation féminine et du confort. Le pantalon féminin ressemble désormais au
pantalon masculin.
C'est en Perse que l'on rencontre les premiers pantalons féminins. Jusqu'au XVIIIème siècle, les femmes tentent de l'adopter, mais sans succès. Sous la Révolution, un décret interdit de porter un
habit du sexe opposé ; le Consulat autorisera les femmes à porter le pantalon, sous réserve d'autorisation préfectorale. Les sports, notamment la bicyclette et le ski, permettront aux femmes de
s'habiller enfin en pantalon. Le pantalon est à l'origine un vêtement pour homme, sorte de culotte (pièce de l'habillement ancêtre du pantalon) couvrant le corps de la taille jusqu'aux pieds, à
jambes séparées et généralement fermé par une braguette. La fermeture d'un pantalon peut aussi être un pont. Il s'appelle alors "pantalon à pont" qui est le pantalon de la Marine.
PARAPLUIE
IIe s. av JC en Chine et Perse
Parapluie Pliant : 1705, par le français Jean Marius.
PELISSON
XIIe siècle
Vêtement de dessous sans manche, masculin et féminin fait d'une pelleterie cousue entre deux tissus de tel sorte que le poil n'apparaissait que sur les bords, qui prenait place entre la chemise
et le bliaud, mais qui parfois tenais lieu de bliaud lui même, devenant alors vêtement de dessus.
PETITE CULOTTE
Culotte femme : début XIXe
Petite culotte femme : début XXe, par Pierre Valton ( Petit Bateau)
Culotte jersey coton et élastique taille : 1939
Le terme « culotte » dérive du mot cul , terme qui désigne familièrement les fesses.
La culotte est un vêtement dans lequel les deux jambes sont séparées, par opposition à la jupe. Elle désigne, jusqu'au début du XIXe s., le vêtement de dessus masculin, et à partir du XXe s. des sous-vêtements masculins ou féminins. « Porter la culotte » se dit d'une femme qui commande dans son foyer.
La petite culotte est un sous vêtement féminin ajusté qui couvre les fesse et le sexe. Lorsque sa partie arrière est très étroite et rentre dans les fesses, elle est aussi appelée string. En France, le slipdésigne couramment ce sous-vêtement, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes.
Au Canada, on utilise encore « petites-culottes », ou simplement « culottes », pour désigner le sous-vêtement pour garçon ou fille. Les « culottes courtes » désignent les pantalons courts, surtout pour les enfants. Le mot « culotte » désigne aussi le pantalon long, quoique ce terme soit de moins en moins utilisé. L'expression « mettre ses culottes » signifie « faire un homme de soi ».
Costume masculin :
L'histoire de la culotte se confond avec celle du pantalon et elle se porte successivement dessous et dessus les vêtements et les transformations majeures qu'elles subira se limiteront surtout à la longueur des jambes. Sous l' Ancien Régime, et jusqu'au début du XIXe s. , la culotte ( hauts de chausses) est un vêtement d'homme des classes aisées. Au XVIIIe s., chez les hommes, elle descend alors jusqu'aux genoux, et se porte avec des bas puis va s'allonger jusqu'aux chevilles jusqu'au XIXe s. ,où son usage se généralise. De nombreuses unités d’infanterie ont une culotte dans leur uniforme au XVIIIe siècle.
Au début XXe s. , le mot culotte ayant été complètement remplacé par celui de pantalon, il est utilisé en même temps que caleçon pour désigner le sous vêtement . Dans la deuxième moitié du XXe s., en France, c'est le terme slip qui devient en usage pour désigner les culottes d'homme ajustées qui ne sont pas des caleçons
Costume féminin :
Chez la femme, la première apparition de la culotte tient au pantalon de coton que les petites filles portaient jadis sous leur robe ; ce dernier fut ensuite imposé aux femmes dans une version raccourcie par les hygiénistes qui refusaient de voir une femme sans sous vêtements intime. D'abord rose ou blanche, la culotte féminine fut ensuite noire pour les femmes honnêtes du début du XXe s. à la 1ere guerre mondiale ; noir qui devient après les années 1940 , le symbole de lascivité
Au XVIIIe s. , le port d'un caleçon avait été imposé par une ordonnance du lieutenant de police aux filles de l'opéra lors de leurs représentations, pour une question de décence.
Depuis les années 1960 , la culotte pour femme n'est plus un caleçon ; utilisant les nouveaux textiles synthétiques et des couleurs variées.
PET EN L'AIR
XVIIIe s.
Le pet-en-l'air est une pièce du vêtement féminin qui se situe entre la veste et la robe à a française . Généralement tombant que les hanches et pourvu de plis Watteau très amples et soumis aux caprices du vent, il est communément admis que le nom donné à ce vêtement vient du fait qu'il s'arrête juste au niveau des fesses.
POMPONS ROUGE DES BACHIS
1858
Il n'existe une jolie légende qui explique pourquoi les coiffes des marins appelés les bérets ou encore les bachis arborent un magnifique pompon rouge ( 8
cm de Diamètre et 25mm de hauteur pour un poid de 14,10 g) qui de plus représenterait un porte-bonheur, c'est pourquoi, il faut toucher le pompon du béret marin.
Lors d'une visite en date du 9 août 1858 sur un navire amarré au port de Brest, l'Impératrice Eugénie passait en revue les matelots lorsque l'un d'eux en se mettant au garde à vous heurta
violemment le plafond de la coursive avec le sommet de son crâne ce qui lui causa une blessure et le fit saigner.
Lorsque l'Impératrice se rendit compte que le matelot saignait, elle lui offrit un mouchoir pour panser sa plaie qu'il plaça sur sa tête mais qui fut vite entâché de sang et devint tout rouge et
c'est en souvenir de ce geste que fut créer le pompon rouge sur le béret ou le bachis des marins.
PORTE JARRETELLES
1876
C'est en 1876 que Féréol Dedieu,corsetier, tente de remettre au goût du jour un système d'attache des bas en vogue sous Louis XIV... pour des raisons médicales. En effet, les jarretières posaient des problèmes de circulation du sang à certaines femmes. Jugé inesthétique, il fut tout d’abord boudé. Lorsque la mode imposa corset qui s’ornait de jarretelles pour soutenir les bas, ce furent tout d’abord les Anglaises qui l’adoptèrent à partir de 1893.
La jarretelle est une modernisation de la jarretière. Une jarretelle est un ruban élastique muni d’une pince à l'une de ses extrémités et servant à fixer les bas à la gaine ou au porte-jarretelles. L'utilisation veut que la culotte soit portée par dessus l'ensemble porte-jarretelles/bas afin de faciliter l'usage des toilettes sans avoir à démonter le tout.
Paul Poiret, grand couturier français des années 1930, contribuera à donner au porte-jarretelles ses lettres de noblesse. L’affiche du film L'Ange Bleu sur laquelle on voit Marlène
Dietrich vêtue de bas dans une pose provocante contribua également à lancer cette pièce de lingerie. Mais les privations de la Seconde Guerre mondiale et l’absence de bas portent un coup d’arrêt à son développement.
Après la guerre, les Américains répandent les bas nylons. Marcel Rochas crée la guêpière. La mode change et le porte-jarretelles a mauvaise réputation, devenant le signe de reconnaissance de la prostituée. Pendant les années 1960, la minijupe s'accommode plutôt du collant, plus pratique et moins voyant.
Dans les années 1970, Chantal Thomass, entre autres, réintroduisit la lingerie sexy et sophistiquée pour les femmes élégantes. Les années 1980 sont celles du redémarrage du porte-jarretelles.
POULAINES
XVe s.
Chaussure du Moyen Age (XVe s.) autant pour les femmes que pour les hommes.
C'est une chaussure allongée, à l'extrémité pointue mesurant jusqu'à 50 cm, généralement relevée. Plus l'on appartenait à une classe sociale élevée, plus la pointe était longue. Pour les rois, la taille de l'extrémité pouvait être aussi grande que voulu. Le bout est rembourré de mousse ou chanvre pour la rigidité de la pointe.
Le clergé réprouvait ces chaussures car le bout pointu de la poulaine permettait de relever la robe de la demoiselle assise en face, pouvant ainsi le faire remonter autant que cela lui était permis... De plus, sa longueur empêchait de s'agenouiller pour prier.
Charles V interdit ces chaussures par l'ordonnance royale de 1368 mais la mode perdura jusqu'aux années 1470.
POURPOINT
Moyen Age
Le pourpoint est un vêtement du haut porté au Moyen Age et à la Renaissance par les hommes. Les fabricants de pourpoints s'appelaient des gipponiers.
Sorte de veste courte et matelassée qui couvre le corps du cou à la ceinture. Se porte avec des chausses et comporte un moyen de fixation pour les attacher dessus.
Il a été inspiré par le vêtement qui se portait sous l' armure pour protéger le corps.
Le pourpoint à maheutre dispose de rembourrements en haut des manches et permet d'agrandir la carrure de son porteur (souverain, courtisan, gens de guerre).
RHINGRAVE
1640-1670
La rhingrave est une jupe-culotte qui se portait assez bas sur les hanches et s'évasait vers le bas. Sa doublure était serrée au-dessus du genou par une coulisse. Parfois, il s'agissait
d'une véritable jupe raide d'une ampleur réduite, qui rappelait un tonneau, et qui recouvrait un haut de chausses normal. Dans d'autres cas, il s'agissait de culottes très amples, molles et
bouffantes, comportant donc un entre-jambe, bien que peu visible et très bas.
ROUGE A LEVRE
XVIIe s.
Au XVIIe s. C'est du jus de raisin avec du suc d'orcanette. Puis plus tard des cerats furent fabriqués à partir de cire et d'huile.
1870 Baton de rouge à lèvre : Guerlain signe le premier rouge à
lèvres, l’invention originelle du bâton à lèvres dans son tube. L’idée est venue à Pierre François Pascal d’un cousin qui fabriquait des bougies. L’objet gracieux est élaboré à partir de cire
rose à bougie parfumée. Présenté dans un étui avec poussette, rechargeable, »ne m’oubliez pas » fait de lui le premier rouge à lèvres moderne de l’histoire.
1920 un nouveau modèle le « Rouge d’Enfer » (Gerlain), qui s’ouvre et se ferme en tirant sur un pompon
1926 " Rouge Baiser "par Paul Baudecroux, rouge à lèvre indélébile
1936 « Rouge Automatique » ( Gerlain) : un stick sans capot
SAC KELLY
1935
Créé par l'entreprise de luxe Hermès, et dont le nom fait référence à la princesse Grace Kelly, est un objet considéré comme mythique depuis 1956 et également l'un des symboles de la marque.
SAIE ou SAYON
Francs
La saie ou le sayon (ou encore« sae », nommée Sagon par les Gaulois, Sagum par les Romains) était un élément du costume porté en Europe par les Francs de la Gaule antique et au moins jusqu'au Haut Moyen Age.
Tenant lieu d'intermédiaire entre le manteau et la tunique, d'une forme tantôt proche de celle de la tunique, tantôt de la cape lorsqu'elle n'a pas de bras, elle est portée au-dessus d'une tunique et/ou d'un gilet de fourrure en hiver.
Les plus pauvres ou ceux qui vivaient dans les zones reculées remplaçaient la saie par une peau de bête fauve ou de mouton, ou par une couverture en laine grossière (linn ou lenn (linna).
SANS CULOTTE
1789
Manifestant populaire qui porte un pantalon à rayures et non une culotte, symbole de l'ancien régime.
SLIP KANGOUROU
1944
La société Munsingwear s'est tout simplement inspirée de la nature pour réaliser un grand succès de son époque : le slip kangourou. L'idée sous-jacente de ce modèle de slip était de pouvoir se soulager promptement en cas de besoin.
SOUTIEN GORGE
Antiquité
Le Strophium, écharpe enroulée autour des seins des gymnases.
1859 : premier prototype par Henri S. Lesher, américain
1889 : Herminie Caddle (corset coupé en deux sous la poitrine)
1893 : Marie Tucek (2 bonnets pour la poitrine)
1914 : Marie Phelps Jacobs (brassière : 2 mouchoirs en soie avec un bout de ruban)
1920 : il devient plus courrant
1943 : Howard Hugues crée un soutiens gorge à armatures sans bretelles pour Janes Russel
1960 : Playtex invente le soutien gorge sans armature.
STOLA
Romaine
Longue robe à plis portée par-dessus une tunique (la tunica intima, ancêtre du sous-vêtement), serrée à la taille. Elle avait de longues manches, celles-ci pouvant
faire partie soit de la stola elle-même, soit de la tunique. Elle était typiquement ceinte par des rubans, en général ornée d'une large bande brodée dans le bas.
SUBUCULA
Romain
Sous tunique
SURCOT
Moyen Age
Vêtement de dessus porté par les hommes et les femmes.
TABARD
Moyen Age
Manteau court et ample à manches formant ailerons, à fentes latérales, porté par dessus l'armure ou la cotte de maille.
TALONS
Egypte
Elément fort dans l'Histoire de la Mode, les talons existent depuis des siècles et bien qu'à l'origine ils étaient mixtes (portés par les hommes et les femmes), ce sont aujourd'hui des attributs de la féminité. Personne ne sait exactement à quelle époque les talons ont été inventés, cependant ceux-ci ont été portés par des hommes et femmes pour des raisons diverses dans différentes cultures. Bien que les chaussures à talons hauts soient représentées sur les murs antiques des temples et sur les tombes égyptiennes, elles auraient tout d'abord été portées durant la Grèce antique.
Durant le Moyen Age, les hommes et les femmes portent des sabots ou des soles en bois, précurseurs des talons hauts. Au XVe siècle font leur apparition les chopines . Créées en Turquie, elles sont exclusivement réservées aux femmes.
Il est traditionnellement raconté qu'en 1533 lorsque Catherine de Médicis épouse Henri II de France , elle portait des talons fabriqués sur mesure par des cordonniers à Florence pour son mariage, apportant cette mode à la Cour de France où les hommes se remettent à porter des talons comme les femmes. Néanmoins, cette histoire est probablement apocryphe, les premières représentations de chaussures à talons hauts en Europe ne datant que de 1580.
Mary Tudor était la toute première reine à vouloir porter des talons fabriqués aussi hauts que possible. Depuis cette période au XIXe siècle, les talons hauts étaient fréquemment portés aussi bien par les femmes que par les hommes. Autour des années 1660, un cordonnier du nom de Nicolas Lestage fabrique des chaussures à talons pour Louis XIV. Durant son règne (1643-1715), tous les hommes et femmes de haut rang doivent porter des talons pour plaire au Roi. Certains talons mesuraient plus de 10 cm et d'autres étaient décorés de bijoux.
Au XVIIIe siècle, les talons bas sont toujours fabriqués alors que survient la Révolution Française. Pour la Révolution, ces talons sont associés à la richesse et à la noblesse, les deux sexes portant alors sandales et chaussures. Les talons ont été bannis du marché jusqu'à un retour massif à la fin du XIXe siècle où ils sont alors presque exclusivement réservés aux femmes
- Talon abattu : talon évasé vers le haut, créant un profil en surplomb ;
- kitten heel : petits talons aiguille d'une hauteur comprise entre 3,5 et 5 centimètres ;
- Talon aiguille : talon haut, de plus de 7 cm, et très effilé vers le bas. Il peut atteindre des hauteurs de 15 cm ;
- Talon baraquette : talon plat et débordant à gorge rectiligne ;
- Talon bas ou talon plat : talon de faible hauteur dont les faces supérieures et inférieures sont parallèles ;
- Talon bobine : talon haut creusé sur son pourtour et évasé vers le bas ;
- Talon bottier ou talon rainuré : talon haut et large fait de lamelles de cuir superposées ou donnant cet aspect ;
- Talon chiquet : talon très plat constitué d’une unique lamelle de cuir. Ce type de talon se trouve souvent sur des ballerines par exemple ;
- Talon collant : talon dont le pourtour est au même niveau que celui de la chaussure ;
- Talon compensé ou semelle compensée : talon qui se prolonge sous la cambrure pour se raccorder à la semelle. Parfois appelé talon plein ou talon wedge ;
- Talon crayon ou talon stiletto : talon aiguille très haut qui reste fin jusqu'à la semelle ;
- Talon cubain ou talon quille : talon large, de hauteur moyenne, dont les profils sont rectilignes et dont l’arrière est en pente légère vers l’avant ;
- Talon débordant : talon dont le pourtour est en saillie par rapport à celui de la chaussure ;
- Talon en talus : talon évasé vers le bas et dont la surface au sol est plus grande que la surface d’emboîtage (inverse du talon abattu) ;
- Talon français : talon plat à gorge incurvée et dont l’arrière est en pente vers l’avant ;
- Talon haut;
- Talon italien : talon haut collant et abattu sur toutes ses faces ;
- Talon Louis XV : talon haut de profil concave et au surplomb très accentué ;
- Talon recouvert : talon dont le revêtement extérieur est le même que celui de la chaussure ;
- Talon semi-compensé : talon compensé dont la surface inférieure sous la cambrure est légèrement creusée.
- Talon amovible : talon pouvant se clipser ou de déclipser de la chaussure par l'intermédiaire d'un mécanisme.
Note : une talonnette est une demi-semelle se plaçant à l'intérieur de la chaussure.
TRENCH - COAT
1914
Le ministre britannique des armées demande au jeune créateur Thomas Burberry, d'équiper ses soldats pour les tranchées, trenches en anglais. Le trench-coat est
né. Il se compose de 28 morceaux de gabardine, dont pattes de serrage, épaulettes, manches raglan, ceinture à boucle, bavolet et boutonnage.
T - SHIRT
1919
Maillot de corps à manches courtes en forme de T. Porté en chemise de corps en 1919 par les soldats de l'American Navy. Il devient en 1930 un vêtement de dessus. (Clark Gable en porte un dans le film New York - Miami en 1934).
TOURNURE
1860 à 1900
La tournure est un vêtement de dessous ayant existé d'environ 1860 à 1900 ; elle est souvent considérée comme une évolution de la crinoline
Comme cette dernière, elle est placée sous le jupon, attachée juste en dessous de la taille, et soutient l'ensemble des jupons, jupes et draperies de dessus (en vogue surtout dans les années 1880) ; et elle est elle aussi constituée d'un réseau de baleines métalliques horizontales, soutenues par des bandes verticales. Cependant, elle ne couvre plus que l'arrière : elle est ouverte devant. Sa forme est également différente ; moins évasée en cloche, elle donne à l'arrière de la jupe un aspect plus carré, de profil : partant presque à l'horizontale depuis les reins, puis retombant assez droit.
Faux cul est le terme familier parfois utilisé pour désigner une tournure.
TROUSSES
XVIe et XVIIe s.
Hauts de chausses courts et bouffant portée par les hommes au XVI et au XVIIe s.
"Avoir quelqu'un à ses trousses" : suivi de très près
TROUSSOIR
XVe s.
Au XVème siècle, la mode , pour les femmes était au troussoir. C était un releve jupe en forme de crochet, indispensable aux coquettes de cette fin de siecle. L' usage était alors d' avoir une queue a leur robe qui était comunement longue de six pas. Ce qui fait qu elles assemboyent sous icelles, quand elles trainoyent par les grandes salles ou églises, force stercores ou crottes de chiens, poussière, fange ou autres saletés. La fonction du toussoir était de maintenir relevée la lourde traine. Il faut préciser que si ces robes étaient très longues par derriere elles étaient également très décolletées par devant.
VELCRO
1948
Le Velcro est un matériau textile (parfois également appelé « bande autoagrippante ») qui consiste en deux bandes recouvertes chacune d'une texture différente, permettant, lorsqu'on les met en contact, d'obtenir rapidement une liaison amovible.
Crée par le Suisse George De Mestral.
Déposé en france en 1953.
VERNIS A ONGLES
3000 av. JC puis comme nous le connaissons vers 1920
Le vernis à ongles semble avoir été inventé par les Chinois vers 3000 avant JC, toutefois Japonais et Italienspensent avoir été les premiers à utiliser le vernis à ongles. Les Chinois utilisaient une laque de couleur, faite à partir d'une combinaison de gomme arabique, de blancs d'œufs, de gélatine et de cired'abeille. Ils ont également utilisé un mélange composé d'une poudre de pétales de rose, d'orchidée et d'impatiente mélangée à de l'alun. Ce mélange, lorsqu'il est appliqué sur les ongles pendant quelques heures ou toute la nuit, laissait une couleur allant du rose au rouge. Les Égyptiens, quant à eux, utilisaient des teintures brun-rouge obtenues à partir de henné pour colorer leurs ongles mais aussi le bout de leurs doigts, teinture encore fréquemment utilisée de nos jours.
En Chine, durant la dynastie Zhou vers 600 avant J.-C., les familles royales utilisent de l'or et de l'argent pour embellir leurs ongles. Un manuscrit Ming du XVe s. cite le rouge et le noir comme les couleurs choisies par la royauté, pendant les siècles précédents. Les Égyptiens aussi utilisent la couleur des ongles pour indiquer l'ordre social, avec des nuances de rouge dans la partie supérieure. La reine Nefertiti, épouse du roi Akhenaton, colorait en rouge rubis ses ongles de mains et de pieds. Cléopâtrepréférait, quant à elle, une teinte rouille intense. Les femmes de rang inférieur qui coloraient leurs ongles n'étaient autorisées qu'à utiliser des teintes pâles, et aucune femme n'osait afficher la palette de couleurs utilisée par le roi ou la reine. Les Incas sont connus pour avoir décoré leurs ongles avec des représentations d'aigles.
On ne sait pas exactement comment ont évolué par la suite ces pratiques antiques. Au début du XIXe s., les ongles étaient teintés en rouge avec des huiles parfumées puis meulés et lustrés avec une peau de chamois, plutôt que simplement peints. Même un siècle plus tard, les femmes continuent de polir leurs ongles en les massant avec des poudres et des crèmes teintées pour les rendre brillants. Un tel produit de lustrage vendu à cette époque était la pâte Graf's Hyglo. Un certain nombre de femmes au cours de cette période teintaient leurs ongles avec des vernis clairs et brillants appliqués avec des brosses en poil de chameau. Vers les années 1920, lorsque la peinture automobile est créée, cela inspire la création d'émaux de couleur pour les ongles et c'est à Michelle Ménard que l'on doit l'invention des vernis à ongles actuels.
Il existe aujourd'hui des vernis s'appliquant par-dessus un vernis principal coloré dans le but d'ajouter un effet particulier: vernis craquelé, à paillettes, à inclusions, matifiants, etc.
VERTUGADIN
XVIe s.
Vers la fin du XVIe s., le vertugadin français est particulier de par son bourrelet placé au niveau des hanches, cette particularité de forme ne fut jamais
portée en Espagne. Placé entre la cotte et la robe du dessus, le vertugadin faisait ressortir la taille.
L’ampleur du vêtement obligea la création d’une chaise spéciale sans accoudoirs, dite chaise à vertugadin, pour permettre aux dames de s’asseoir.
Le bourrelet fut remplacé par un plateau dont la forme de tambour ou de roue permettait à la robe de s’étaler.
Vers la fin du XVIIe s., en France comme dans les autres pays, le vertugadin se réduisit à un simple rembourrage.