ETENDArD  

Biennale d'art contemporain de Senlis                                         2003

Etendard-Blason

 

Hauteur 3,35 m

Largeur 2,10 m

 

Matériaux / coton ,

néo daim

Un blason à mes armoiries...

 

Agnès, du Romain : Agneau

Evein : en verlan : Nieve. de l’espagnol : neige

 

Apparues au milieu du XIIe siècle ( comme la ville de Senlis), les armoiries peuvent se définir comme des emblèmes propres à un individu et soumis dans leur composition à certaines règles qui sont celles du blason ( Michel Pastoureau)

 

J’ai respecté les règles et les proportions du blason propre au Moyen Age, mais j’en ai fait une emblème propre en choisissant volontairement le bi-colore : noir et blanc

Blanc : tissu non teint, mais propre au pur à l’innocence ( Agnès / Agneau et Nieve  / Neige  : tout deux blanc)

Noir : tissu non teint, mais salle ou souillé

Un rapport entre la lumière et l’obscurité que nous avons tous en nous…

 

Blason est un mot d'origine obscure, qui vient peut-être du francique blâsjan (torche enflammée, gloire), plus probablement du latin blasus signifiant « arme de guerre » « Blasonner » signifie décrire des armoiries suivant les règles de la science héraldique. Au sens strict, le blason est donc un énoncé, qui peut être oral ou écrit. C'est la description des armoiries faite dans un langage technique, le langage héraldique. Le blasonnement est l'action qui consiste à décrire des armoiries (et donc à énoncer le blason qui est représenté). La science du blason est très ancienne, elle se fonda moins d'un siècle après que la mode des armoiries se fut établie au Moyen Age

Biennale d’Art Contemporain de Senlis

 

Au Prieuré Saint-Maurice,

dans le parc du château

 

Edifiée sur une colline, Senlis, cité des Sulbanectes, est occupée et nommée Augustomagus par les Romains vers l’An VIII avant J.C. Au IIIe siècle après J.C., ils la protègent d’une muraille de 4 mètres d’épaisseur flanquée de 28 tours dont la majeure partie subsiste encore. Cette enceinte gallo-romaine enserre la cité aux ruelles pittoresques (rues de la Treille, du Chat Haret, du Petit Chaalis...) et, en son cœur, les ruines du Château Royal. Senlis vit passer tous les rois de France, d’Hugues Capet, qui y fut élu en 987, à Charles X. De Philippe Auguste à Philippe le Bel, Senlis, pour protéger ses faubourgs, construit un deuxième rempart. Dans les 40 hectares qu’il délimite se trouve le patrimoine prestigieux de la ville.

 

Photos : A.E. - Anne Vorms